Edit : la peur n'empêche pas la lueur.
[Phrase de cervelle spontanée.]
Hier retour du concert de Roscoe Mitchell, la nuit, la pluie, le saxophone qui brillait, les lumières de la rue qui brillent dans les gouttes sur mes lunettes.
Il s'agit bien plus de ce qui vibre.
Ce qui vibre de la musique de Mitchell, les cartilages osseux rendus vibrants de musique, ce qui vibre en moi, de la pluie que je laisse s'infiltrer comme elle.
Comme elle qui se loge dans les occasions fines des jours et des nuits sans qu'il n'y ait plus de jour ni plus de nuit, juste cette pluie musicale dont je me laisse tremper sur plusieurs rues, de cette lumière urbaine dont je me laisse troubler en marchant tranquillement, j'avale de plusieurs sourires la pluie qui dégoutte jusqu'à mes lèvres.
Je suis imbibé, de la convergence de mon existence à ce qu'elle conjugue avec gracilité, subtilité, sagacité. Suis sous l'averse, le corps est encore plus lourd mouillé et pourtant je suis tellement éveillé (atmosphérique) aux détails internes & externes que je pourrais me décomposer en plusieurs éléments et les maintenir en équilibre aérien.
Comme réunir l'apesanteur.
Cette fille est un champ magnétique aux ultraviolets.
[D'ailleurs, sans lien direct, le magnétiseur il y a une dizaine de jours a trouvé que mon système immunitaire était meilleur que ce que je pensais, « mis à part une inflammation persistante au niveau de la mâchoire et du cou, vous allez plutôt bien, vos énergies partout ailleurs sont vraiment bonnes ». Ça faisait depuis très longtemps qu'on ne m'a pas dit que ce corps allait plutôt_bien. Et ses mains qui naviguaient lentement à quelques centimètres au-dessus, silencieusement et longtemps, c'était très bon. + Moins mal au cou depuis... Merci T&P.]
"Piano Aquieu" - Stars of the Lid
(de 2001, "The Tired Sounds of" ==> minimum 70$ le vinyle d'occasion, et le rêvé "And Their Refinement Of The Decline" dans les 100$... argh)
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