Tri de photos. En voici quelques-unes de particulière mauvaise qualité, prises à la va-vite, mais dont j'aime les histoires.
En Belgique,
Le genre de truc assez immonde mais néanmoins presque attachant.
Manie de photographier les affaires des personnes vivant avec moi lorsqu'elles sont sous la douche, probablement le syndrome Sophie Calle. Là à l'hôtel, j'adorais la pochette de Pneu que Jo - fille démente - était contente d'avoir acquis, et ce numéro de la Revue des Livres qui m'intriguait [si ce n'est la discussion annexe qui s'en est suivie sur les bonnes librairies, à douter que le féérique Monte-en-l'Air de la-dite revue ait fait un effort simple d'accessibilité architecturale... Que Jo et moi soyons fouetté-e-s si une rampe en bois amovible - pas vue - y existe].
(salle d'attente du Pole Emploi)
Et ta connerie d'intégrationnisme hypocrite elle est normale ?
Remarquez qu'en France sur ce type d'affiches ce seront toujours des personnes ressemblant à des valides de représentées.
Photo prise pour étudier un détail technique lors d'une réparation, et puis en renvoyant l'image je me suis dit que merde c'est quand même mon cul tout ça... Un cul rouillé et poussiéreux, parce que bon je n'ai pas de quoi mettre un slip géant là-dessus.
Cauchemar moderne,
démocratie du mauvais goût.
Massage de la pommette moustachère,
hautement apprécié.
Une salle d'attente d'une petite gare du littoral que j'aime particulièrement. Je ne sais pas trop pourquoi. Pour son nuage de droite sur le mur d'en face. Pour son parquet. Pour sa peinture grise laquée qui fait rebondir la lumière.
La vie glamour sous les néons.
*
Le véritable glam était hier, réveillon de Noël avec la Duchesse, un arrêt en train de 24h avant qu'elle ne rejoigne par un autre train sa famille.
Glorification mutuelle d'avoir réussi le fantasmé gâteau indien à la carotte, cardamone et pistache.
Nous avons ri, maximum oxygénation. Probablement le plus beau cadeau qui puisse être.
Aussi depuis son emménagement parisien la Duchesse s'est mise aux salles de sport, haut lieu de mes fantasmes anatomiques, après lui avoir posé dix mille questions sur son entraînement sportif je l'ai suppliée de m'aider à entrer dans la salle de sport kitsch de mon quartier ; malheureusement fermée. [By the way, excellent documentaire qu'est "Boxing Gym" de Wiseman, que ce soit pour la passion de la boxe autant que la qualité cinématographique de ce film, le cadrage des mouvements corporels, le traitement du son... et évidemment l'histoire du lieu.]
Et puis à la nuit tombée nous avons discuté de cette foutue année déc2011-déc2012 qui nous a laminée chacun-e. N'espérant pas grand-chose pour la prochaine à venir, si ce n'est d'avoir convenu que nous n'allons quoi qu'il en soit pas emmurer les blessures. Que s'il y a encore quoi que ce soit à vivre ce sera toujours en cherchant à équilibrer nos sensibilités que nous reconnaissons comme des radars fondamentaux.
Que la neuroplasticité agisse.
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