lundi 17 mai 2010
trois blancs avant du bleu immense
{ en écoute : Bach Partita No.6 Toccata by Glenn Gould }
Il y a cette photo que j'ai prise il y a déjà _quelque_ temps et que j'ai envie de décrire depuis tout ce temps. _Quelque_ chose me plaît terriblement dans l'angle de ce plafond, ces trois blancs qui se partagent des lignes, trois surfaces qui accueillent différemment la lumière.
Mais de mes yeux, en passant par mon sourire (oculaire ou/et labial), jusqu'à l'intensité du petit bouillonnement interne, il y a beaucoup d'indicible.
J'ai retrouvé aujourd'hui l'« indicible » dans un passage des « Lettres à un jeune poète » de Rainer Maria Rilke. Je suis tombé dessus par hasard (de toute façon je ne cesse de tomber-par-hasard), et j'avais l'impression d'être un ricochet interminable de phrase en phrase.
Rilke expliquait comment laisser le temps et l'indicible créer tout au fond de soi une gestation qui donnera toujours lieu un jour ou un autre à une clarté, parlant de patience et d'humilité.
L'indicible me paraît le ~langage~ le plus subtil, le plus délicat.
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