mercredi 20 juin 2012

Des dimanches.






Combien sommes-nous à traverser les jours sans réconfort. Devenant répétition, devenant business.
J'achète tout ce que je peux d'une journée, le soleil, l'air, j'accepte le froid, je ne dédaigne pas la pluie. Je deale le temps, marchande les heures.
« Vous prendrez bien encore un peu de vie ? » Je prends tout ce qui est possible, je claque chaque jour tout ce qui peut me rendre encore vivant.
Le fric baudruche.
Le soir je rentre avec à peine quelques centimes. J'ai tout essayé de la journée, je rentre crevé, et je me rends compte que je n'ai même pas de quoi payer une petite pute de soirée réconfortante.

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