mercredi 29 juin 2011

Toulouse 062011







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(La mise au point est ratée, mais quelque part j'aime,
l'eau est d'autant plus insaisissable.)

Avant de prendre le train en partant de Toulouse j'ai cherché un endroit où suspendre ma tête lourde de nombreuses questions et de la terrible sinusite qui déclarait sa première fièvre [+4 jours aujourd'hui, c'est la guerre]. Mon endroit de prédilection est toujours les bibliothèques, d'autant plus connaissant et appréciant la grande médiathèque toulousaine. Elle était fermée, ce qui m'a permis de me diriger vers la place Marengo où j'ai immédiatement été saisi par une fontaine au sol d'une dizaine de jets rectilignes qui s'élèvent de façon aléatoire.
Pas si aléatoire que ça il me semble bien. J'ai observé, compté maintes fois, puis j'ai abandonné les mathématiques pour me laisser rythmer, et j'étais de plus en plus persuadé que l'architecte de cette fontaine avait une musique dans la tête. Que j'ai écoutée de cette façon : en regardant l'eau, et en pensant fort à Debussy. Écouter en regardant.
Les énormes bulles d'eau m'ont littéralement fasciné, hypnotisé à vouloir en voir encore une, encore une, encore une. J'ai failli rater le train.


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