samedi 27 juillet 2013

Pain rassi (bon).

 










 





Pote : « Avant tu ne croyais quasiment personne, depuis [le Prince] tu ne crois absolument plus personne. »

J : Tu peux arrêter de toujours penser que je me force avec toi ?
C : Non, je ne crois pas.
J : C'est chiant. Je ne me force pas, mais tu n'y crois pas.
C : Peut-être que tu te forces mais que tu ne t'en rends pas encore compte.
J : C'est n'importe quoi.
C : C'est n'importe quoi et ça existe. Ça maintenant j'y crois.


J'ai fermé l'écriture, la photographie et la parole. Carier les émotions, abcès transparents. Je danse avec le temps, comme un vinyle silencieux qui tournerait. Amnésie de micro-instants, ne rien noter, ne rien conserver, pour ne pas chercher à se rappeler et encore moins à comprendre. Ne pas haïr ni n'aimer, ne pas s'attacher, pleine plaine, la poussière en comptabilité d'existence. Niveler ses impressions, ratisser étroit. 
S'avouer vaincu. Sans vainqueur.


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